Ce troisième trimestre 2022 est dans la continuité des 4 trimestres précédents avec plus de vente que d’entrées de nouveaux biens, cet assèchement du marché à pour origine la quasi-disparition des maisons neuves à la ventes qui dans les années passées étaient le moteur des transactions ceci résultant du relèvement de l’impôt sur la plus value de 20% à 35% les 8 premières années.

En effet les vendeurs préfèrent louer leurs biens en attendant les 8 ans de détention pour bénéficier du taux de 20%.

Ce blocage momentané du marché immobilier reprendra des couleurs à la fin de cette période de gel des transactions, dans les années 2026 à 2028.

La conséquence première de la raréfaction des biens à la vente est la croissance des prix sur certains secteurs tel que Gustavia ou le prix du m2 de terrain constructible ainsi que le prix du m2 des appartements à bénéficier d’une croissance de 32% sur les 9 premiers mois de l’années, il n’en est pas de même sur des secteurs ou l’urbanisation fut trop importante créant trop de promiscuité ainsi que des nuisances.

Le stock de biens à la vente sont stables sur les biens de plus de 10.000.000 d’euros, en revanche pour les biens inférieurs à 3.000.000 d’euros le stocks ont baissé de 54 % en un an.

La seconde conséquence de la raréfaction du marché est l’orientation des agences immobilières vers la gestion des biens et les locations.

La troisième conséquence est la baisse des recettes fiscales de la collectivité liée à la baisse des transactions de 20 à 30%.